Mémoire et sommeil

Il existe un lien très étroit entre le sommeil et la mémoire. En amont, le sommeil prépare le cerveau à apprendre, à encoder de nouvelles informations. Ultérieurement, il va consolider ces apprentissages en une mémoire stable et durable.

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homme en train de dormir

Quels sont les liens entre sommeil et apprentissage ?

Outre ses fonctions de régulation physiologique (métabolisme, fonctions immunitaires…), le sommeil optimise notre capacité à apprendre. Il est établi qu’une privation de sommeil entraîne une dégradation de l’encodage lié à une moindre activation de l’hippocampe et un déficit de mémoire déclarative. On pense que le sommeil profond restaure nos capacités d’apprentissage en “réinitialisant” les circuits cérébraux de stockage “saturés” par la veille. Un sommeil léger (notamment chez les personnes âgées), des apnées du sommeil, ou simplement un excès de bruit suffisent à compromettre cette restauration.

L’effet bénéfique du sommeil sur la mémoire ne se limite pas à une “protection” contre sa détérioration (oubli) ou contre les interférences. Outre ces fonctions "quantitatives", le sommeil sous-tend un traitement/retraitement des informations mémorisées aboutissant à une modification “qualitative”, des souvenirs. Après l’endormissement, les éléments nerveux (neurones et structures cérébrales) activés par un apprentissage donné sont spontanément réactivés suggérant que le cerveau endormi non seulement “révise” mais “travaille sur” les informations qu’il vient d’apprendre.

De fait, il y a au cours du sommeil un triage entre l’important et le secondaire mais aussi l’assimilation de nouvelles connaissances et de leur restructuration.

https://youtu.be/2dH0WAJsk8c

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